Comment bien choisir et bien doser vos produits de phytothérapie

Vous êtes une exploratrice ou un explorateur. Vous vous approchez d’une très belle planète, les couleurs sont chatoyantes, vous y distinguez de l’eau. Cette planète ressemble beaucoup à la terre.

Un de vos instruments de bord indique que l’atmosphère est composée à 100 % d’oxygène !

Chouette !

Vous décidez de vous poser à cet endroit…..

STOOOOPPPPP !

A ce niveau d’oxygène, vous ne survivriez pas longtemps car cela déclencherait de très graves lésions aux niveaux pulmonaire et neurologique .

De plus, la moindre étincelle transformerait votre superbe planète en brasier.

L’air que nous respirons ne se compose en fait que de 21 % d’oxygène (dioxygène), de 78 % d’azote (diazote) et le reste de vapeur d’eau et d’autres gaz.

C’est la proportion idéale pour la vie des organismes aérobies, étymologiquement « la vie dans l’air » ou qui a besoin d’air, dont nous faisons partie.

Dépasser cette dose serait nocif à plus ou moins long terme.

Pour votre alimentation, idem !

Tout peut se révéler nocif si vous en consommez trop. Vos aromates sont toxiques à haute dose, notamment le romarin.

Les amandes contiennent du cyanure, même les douces.

Les morilles contiennent deux toxiques, l’un qui détruit les globules rouges mais qui est éliminé par un séchage long ou la cuisson, l’autre qui est neurotoxique si l’on en mange beaucoup.

Les girolles et les cèpes contiennent la même toxine que l’amanite phalloïde, en beaucoup plus petite quantité bien sûr.

Il ne faudrait donc pas en consommer en très grande quantité et tous les jours sur une durée longue.

La Phytothérapie, l’Aromathérapie, la Gemmothérapie sont-elles des médecines douces ?

C’est d’autant plus vrai pour les plantes dites médicinales, elles contiennent des principes actifs extrêmement puissants et vous devez les manier avec précaution, en étant parfaitement renseignés et conseillés.

Ce ne sont pas des médecines douces. Je vais quand même classer phyto, aromato, aromaco, gemmo…. thérapies par force.

Cela dépend, bien sûr des modes d’application ou de prise…

Classons les Fleurs de Bach à part, dans le niveau bas, car leur but est moins de traiter le corps que les émotions.

Ensuite, le moins fort, ce sont bien sûr, les décoctions et tisanes utilisées en phytothérapie.

Au dessus, en terme de concentration, on placera la gemmothérapie et les autres macérats mère ainsi que les extraits hydroalcooliques.

L’Aromacologie, du fait du mode d’utilisation des huiles essentielles se place à l’avant dernier niveau.

Enfin, l’aromathérapie est le plus haut niveau de concentration.

Si on devait comparer la « force » de ces différents traitements et en simplifiant beaucoup, car c’est variable d’une plante à l’autre, on pourrait dire qu’un macérat ou extrait hydroalcoolique vaut 10 tisanes et qu’une goutte d’huile essentielle vaut 100 tisanes…

Cela ne veut pas dire qu’aux niveaux “inférieurs” on peut faire n’importe quoi.

Quel que soit le produit et mode d’administration, les doses à ne pas dépasser sont différentes d’un très jeune enfant à un enfant de 6 ans ou 10 ans à une femme enceinte ou allaitante.

Sans parler des précautions, contre-indications et même interdictions dans les cas précédents et chez les cancéreux ou terrains favorables au cancer, les malades hormonaux, du foie, des reins,…

Ce site vous aidera donc à faire le BON CHOIX, le BON DOSAGE, la BONNE APPLICATION.

Ce que je veux vous apprendre sur la Phytothérapie :

Je vais publier d’autres articles de conseil et des articles par plante que je vous offrirai.

Certains conseils ou préparations vous sembleront sans doute être des remèdes de grand-mère et vous aurez raison !

C’est la sagesse populaire qui a permis de trouver la plupart des usages des plantes, pas les scientifiques car l’analyse des molécules n’existe que depuis peu et les plantes sont utilisées pour se soigner depuis des millénaires.

Ce sont des paysans, des ‘grands-mères’ ,…, qui ont pris le temps d’observer la nature et de comprendre les effets qu’elle a sur nous.

C’est de cette connaissance, complétée depuis par la science, dont je veux vous faire profiter.

Parallèlement, je prépare des sujets sur les affections et leurs différents traitements d’accompagnement par les plantes correspondantes et je développe actuellement, travail de longue haleine, un outil inédit pour chaque spécialité qui vous rendra ces choix encore plus faciles.

Tout ça, bien sûr, après un bon diagnostic établi par votre médecin, voire son suivi obligatoire pour tout ce qui ne concerne pas les maladies courantes que vous savez peut-être identifier et la bobologie.

Comme vous le voyez, je suis aussi qualifié en Aromathérapie Animale (chiens et chats). Des sujets paraîtront donc aussi sur ce thème.

Je donnerai aussi la possibilité de consulter à titre personnel. Enfin, je prépare des kits destinés aux usages courants, chez soi ou en voyage, avec leur mode d’emploi, kits qui seront bientôt disponibles ici.

Au prochain article sur le THYM et ses utilisations !

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Portez-vous bien !

Du thym en fleur