Phytothérapie, aromathérapie, aromacologie, gemmothérapie, fleurs de Bach par Eva et Eric

LES PLANTES QUI VOUS AIDENT A VIVRE MIEUX ET EN BONNE SANTE

27 février 2021
de ERIC
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001 – Comment choisir VOS plantes et VOS bons produits de phytothérapie


 

En phytothérapie,  choisissez le meilleur !

 

Aujourd’hui, j’habite la Côte d’Azur mais j’ai des origines et de la famille en Bretagne et j’y retourne donc très régulièrement.

Ma merveilleuse plage du Val André, en Bretagne

Pour remonter dans ma merveilleuse Bretagne, à 1400 kms, on me propose demain une vieille voiture de 30 ans qui pollue bien, qui fait du bruit, qui a les vitesses qui craquent bien et qui a même eu du mal à passer le dernier contrôle technique ou une jolie petite berline récente, bien insonorisée, qui ne consomme pas trop, clim, musique avec les bons hauts parleurs enfin, tout ce qu’il faut pour voyager confort, quoi….

J’hésite…

Et vous, que choisiriez-vous ?

Je vous laisse 3 secondes pour réfléchir…

Je vois avec quel enthousiasme vous avez choisi la vieille voiture  !

Votre vie aussi est un long voyage, vous devez donc aménager votre confort, choisir ce qu’il y a de meilleur.

Pour votre santé, vous avez un bon médecin de famille, un traitement approprié si besoin.

Et si vous choisissez d’accompagner ces traitements par les différents soins à base de plantes, vous devez aussi choisir les meilleurs conseils et les meilleurs produits.

 

Je vais donc vous expliquer ici :

· Comment et où doivent pousser ces plantes

· Comment elles doivent être récoltées

· Quelles parties utiliser

· Comment sont fabriqués les différents produits à base de plantes

· Quelles mentions vous devez y rechercher

 

Donc, où et comment doivent pousser vos plantes de phytothérapie ?

 

Dans leur milieu naturel déjà, sûrement pas en serre, mais de préférence dans leur région de prédilection : le thym et la lavande fabriquent plus de principes actifs dans le sud que dans le nord bien sûr, les propriétés de la nigelle d’Égypte sont différentes de celle cultivée en Europe par exemple.

L’idéal, ce sont les plantes sauvages, loin des cultures non bio bien sûr mais ces plantes médicinales là sont rares.

Évitez peut-être aussi la proximité de lieux contaminés du genre Tchernobyl ou Fukuchima : ce n’est pas de l’humour, on a trouvé en vente des champignons cueillis dans les bois de Tchernobyl ! Alors pourquoi pas des plantes séchées…

Bon, c’est très très peu probable chez un bon herboriste ou un bon fournisseur en aromathérapie !

Vous choisirez donc des cultures bio qui viennent du bon endroit.

 

Comment vos plantes de phytothérapie doivent-elles être récoltées ?

 

De préférence manuellement ou avec une méthode mécanique la plus douce possible et, surtout, sur le lieu du traitement de la plante surtout pour les huiles essentielles et macérats.

Demandez ces renseignements auprès de votre détaillant.

 

Quelles parties de la plante utiliser ?

 

Cela dépend de ce que vous voulez traiter et du mode d’administration.

Par exemple, la fleur d’oranger n’a pas les mêmes propriétés que les feuilles ou que le zest de l’orange.

Suivant les cas, vous utiliserez donc la racine, l’écorce, le bois, la feuille, la fleur, le fruit, la graine ou de plus petites parties comme dans le cas du safran.

 

Comment sont fabriqués vos produits de phytothérapie ?

 

Pour la phytothérapie, par séchage naturel aux environs de 30 degrés, à l’abri du soleil et avec une ventilation douce.

Pour les différents macérats, comme le nom l’indique, il s’agit de faire macérer et ensuite de conserver les parties des plantes que l’on veut utiliser dans les solutions appropriées, hydroalcooliques, glycérinées,…

Pour les huiles essentielles, on utilise un alambic dont la chaleur et la pression seront contrôlées pour être les plus douces possibles.

Bel alignement d’alambics

Par condensation, on va obtenir deux produits : une eau aromatique et une huile essentielle qui va surnager et que l’on pourra donc séparer de l’eau aromatique.

Un bel exemple : l’eau de fleur d’oranger et l’huile essentielle de fleur d’oranger appelée Néroli.

Pour d’autres huiles essentielles, on procède aussi par pressage à froid, JAMAIS AVEC UN SOLVANT, notamment pour les écorces d’agrumes.

Enfin, vous pouvez aussi trouver ou fabriquer une synergie, c’est-à-dire un mélange d’huiles essentielles qui ont des propriétés communes ou complémentaires que l’on intégrera dans une huile végétale appropriée à ce mélange et à l’usage que l’on veut en faire (oral ou dermique par exemple).

 

Quelles mentions devez-vous lire sur les notices ou les flacons  d’aromathérapie, de gemmothérapie ?

 

Évidemment, en premier lieu ‘bio’ ou ‘sauvage’.

Le nom complet de la plante y compris en latin.

Pour certaines plantes, il devra aussi être mentionné le nom de la plante suivi d’un des principes actifs ou molécules aromatiques.

Ces principes actifs sont le résultat d’analyses biochimiques et constituent ce qu’on appelle le chémotype : en quelque sorte, la carte d’identité biométrique de votre produit.

Je ne ferai pas la liste de ces principes actifs, cela ne vous apporterait rien !

Même si cela ne satisfait pas d’autres spécialistes, je ne ferai pas un cours de science ici car le but, c’est d’être pragmatique.

Pour reprendre notre image du départ, vous avez besoin de faire votre route dans un véhicule confortable, pas d’être ingénieur en mécanique automobile.

Je vous indiquerai donc quel principe actif vous devez voir figurer dans votre cas.

Par exemple du romarin à camphre ou à cinéole ou du thym à thymol ou à paracymène.

Ces variations concernant exactement la même plante viennent des terroirs et climats sous lesquels ces plantes ont poussé.

Si certaines mentions ne figurent ni dans les exigences du producteur ou du distributeur, posez des questions.

Demandez LE produit qu’il vous faut !

Si on a remplacé les sièges confortables de votre jolie petite berline par des sièges bas de gamme, vos oreilles auront voyagé dans le confort mais pas votre dos…

Vous recherchez une efficacité totale et, si possible, pas ou très peu d’effets secondaires.

Au prochain article !

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Dans le port de Dahouët à Pléneuf Val André, en Bretagne : il y a des algues, donc  encore des plantes, en bas !